Dans la foulée de la Journée de la Terre qui s’est déroulée le 22 avril dernier, une étude de la société de recrutement spécialisée Robert Walters réalisée au Royaume-Uni a révélé que les efforts des entreprises britanniques en matière de développement durable semblent toujours insuffisants, même si 48% d’entre-elles déclarent avoir des objectifs clairs.
En 2022 déjà, une étude avait révélé que 60% des déclarations de durabilité de 12 grandes marques britanniques étaient non fondées ou trompeuses. Seuls 19% des répondants au sondage Robert Walters estiment que leur lieu de travail est durable, tandis que plus de 40% déclarent qu’il ne l’est que partiellement et que presque autant (39%) pensent que leur lieu de travail n’est pas du tout durable. Ils sont cependant 50% des répondants à estimer que leur employeur augmente ses efforts pour lutter contre le changement climatique en rendant leurs lieux de travail plus durables, tandis que 18% estiment que certains efforts ont été faits.
À la lumière du thème de la Journée de la Terre de cette année « Plastique contre planète », le sondage Robert Walters a demandé aux professionnels à qui, selon eux, incombait la responsabilité de contrôler l’utilisation du plastique au travail : 32% ont déclaré que cela dépendait des dirigeants de l’entreprise, 21% ont opté pour les managers d’équipe tandis que 39% des sondés ont déclaré que la responsabilité incombait aux salariés eux-mêmes.
Des chiffres récents du gouvernement montrent que près d’un cinquième de tous les déchets au Royaume-Uni sont générés par les entreprises, qu’il s’agisse de déchets plastiques, de gaspillage alimentaire lors d’événements d’entreprise ou des déchets papier et électroniques.