Adieu tours Miroirs, bienvenue Odyssey

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Feu vert pour l’ensemble immobilier Odyssey, en lieu et place des emblématiques tours Miroirs de la Défense. L’ambitieux projet de Primonial Reim prévoit trois édifices distincts mêlant bureaux, commerces et logements, signés par trois cabinets d’architectes internationaux différents.

Vacantes depuis le départ de Saint-Gobain, les fameuses tours Miroirs à l’entrée du quartier d’affaires n’auront pas une, mais trois remplaçantes. La préfecture vient en effet de valider le projet de Primonial Reim, portant sur trois nouveaux immeubles de 95, 150 et 187 mètres de haut, articulés autour d’une place piétonne avec un nouvel accès direct au parc Diderot en contrebas. D’une surface globale de 141 000 m2, le programme nécessitera près de 40 000 m2 supplémentaires pour accueillir les trois silhouettes d’Odyssey, respectivement imaginées par Cro&Co Architecture, Studio Gang et CroMe Studio.

Un nouveau pôle d’attractivité dans le quartier

À projet colossal, forte ambition : « Nous voulons recréer ce lien entre la Défense et les territoires qui l’entourent », affirme Charles Ragons, directeur Asset Management chez Primonial Reim France, considérant l’ensemble actuel comme une forteresse repliée sur elle-même créant une fracture entre la ville et le quartier d’affaires. Une zone que Paris la Défense souhaitait par ailleurs voir se muer en lieu de vie, également animé en dehors des heures de bureau.

Dans cette perspective, le programme mixte du promoteur, d’une valeur d’un milliard d’euros, inclura une tour (la plus grande) essentiellement dédiée au bureaux, tandis que la plus petite abritera des logements et des bureaux avec des espaces de restauration sur les trois premiers étages. La tour médium recevra également des bureaux, complétés par un hôtel panoramique et un rooftop événementiel. Chaque immeuble intègrera de nombreux espaces extérieurs et 20 610 m2 d’espaces végétalisés. Flexible, modulable, le trio s’adaptera également à l’évolution des besoins dans le quartier d’affaires et des modes de travail hybrides.