Malgré les initiatives du Gouvernement britannique visant à encourager au retour sur le lieu de travail, de nombreux bureaux restent vacants.
Alors qu’il y a 6 mois à peine, le Gouvernement britannique cherchait à adopter une nouvelle législation donnant plus de droits au télétravail à ses fonctionnaires – projet de loi mis en veilleuse depuis – le voilà contraint d’encourager des employés rétifs à revenir sur le lieu de travail pour relancer l’économie du Grand Londres, fortement touchée par les mois de pandémie.
Les critiques émises contre la tendance au travail à distance n’ont pas suffi à faire revenir les employés. Les données montrent que 61 % du personnel du ministère des Affaires étrangères travaillait à domicile au cours de la semaine commençant le 4 avril. Le chiffre monte à un record de 75% au ministère de l’Éducation pendant cette période ! Seul le ministère de la Santé semble épargné avec 72% de personnel présent sur site…
Cette faible fréquentation a un effet d’entraînement sur le marché des bureaux. Dernière annonce en date, Deloitte vient de décider une réduction de 6.700 mètres carrés de ses bureaux de la rue Hardman à Londres. Si cette chute de fréquentation se poursuit, les sites gouvernementaux pourraient également faire face à un avenir similaire.