[ ACTUALITÉS] Bureaux : le taux d’occupation à 35% en moyenne en Europe, 25% aux USA

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La plateforme de gestion d’espaces de travail Robin vient de publier son rapport sur l’espace de travail hybride au 1er trimestre 2022. Si le taux de présence sur site augmente lentement (+18% par rapport au trimestre précédent), les taux d’occupation moyens restent très bas en Europe (35%) et encore plus aux USA (25%). Ceux des espaces collaboratifs, par contre, atteignent des sommets.

Cela confirme le nouveau rôle des lieux de travail : lieux de collaboration, de rencontres et d’échanges. Ronan Harris, directeur général de Google UK, déclarait ainsi récemment que l’entreprise allait introduire de nouveaux types d’espaces de collaboration pour le travail d’équipe, et créer plus d’espaces communs pour améliorer le bien-être. Notamment, Google prévoit de déployer des modules d’équipe, qui sont de nouveaux types d’espace flexibles pouvant être reconfigurés de plusieurs manières, selon les besoins des équipes. Également au programme, des espaces de travail extérieurs couverts pour permettre de travailler à l’air libre.

Dans son rapport, Robin nous apprend qu’en moyenne, en espaces flexoffice, une réservation sur cinq de poste de travail est annulée (20%). A ce stade, les auteurs ne considèrent pas cela comme une « accaparement de territoire » mais plutôt comme une acculturation au fonctionnement de l’environnement de travail hybride. Les auteurs recommandent aux entreprises, en particulier celles qui utilisent un système d’hôtellerie de bureau, de communiquer et d’éduquer leurs collaborateurs sur la façon de réserver et de s’enregistrer dans les espaces afin de réduire ce taux d’annulation qui détériore l’expérience de travail globale.

A noter que l’entreprise étudie également l’attractivité des bureaux et note que les employés qui ont eu une expérience positive lors de leur retour au bureau sont venus 10% plus souvent que ceux qui ont eu une expérience négative. Robin indique qu’il continuera à surveiller ces chiffres à l’avenir afin de mettre en évidence les domaines spécifiques de l’expérience de bureau que les travailleurs aiment et détestent.