Un nouveau rapport réalisé par Arup, cabinet conseil, et IWG, maison mère de Regus et Spaces, a examiné l’impact carbone de différents scénarios de travail aux Etats-Unis, tels qu’une présence quotidienne dans un bureau de centre-ville, le partage du temps entre le domicile et un bureau central, ou encore le travail à partir d’un espace de coworking ou d’un bureau satellite localisé à 15/20 minute à vélo du domicile. Les auteurs ont comparé non seulement les émissions provenant des transports (en supposant que les gens continueraient à conduire sur de courts trajets dans de nombreuses villes), mais également l’énergie utilisée dans chaque bâtiment. Résultat : les bureaux proches du domicile avaient une empreinte carbone jusqu’à 90 % inférieure à celle du scénario de la présence quotidienne dans un siège central.
L’enquête s’est focalisée sur six villes à titre d’exemple et a constaté que les avantages environnementaux du travail hybride dépendent de la ville. À Los Angeles, qui dépend fortement de la voiture, les déplacements quotidiens au bureau ont trois fois l’impact des mêmes déplacements à Londres, où beaucoup plus de personnes prennent les transports en commun pour se rendre au travail.
À Los Angeles, le passage d’un trajet domicile-travail quotidien vers un bureau éloigné de son domicile à un trajet vers un bureau plus proche du domicile pourrait réduire les émissions de 87 %. Passer d’un trajet pendulaire typique à une combinaison de travail à domicile, dans un bureau local et dans un siège central pourrait réduire les émissions de 79 %. À Atlanta, travailler dans un bureau plus proche du domicile pourrait réduire les émissions de 90 %. En France, la start-up 1kmapied a développé une méthodologie pour permettre aux salariés de trouver des lieux de travail plus proches de leurs domiciles afin de réduire l’empreinte carbone et le temps de trajet pour un meilleur équilibre de vie.