En novembre 2021, le fournisseur de logiciel SGW a lancé une enquête en partenariat avec le magazine FMJ pour interroger les professionnels britanniques de l’environnement de travail sur le digital workspace et les tendances post-pandémiques.
Sans surprise, c’est l’évolution de la façon de gérer l’espace qui arrive en tête des principaux impacts de la pandémie. Logiquement, les professionnels britanniques de l’environnement de travail s’attendent à ce que les outils technologiques de gestion de l’occupation et du travail hybride jouent un rôle important dans l’avenir proche. Fait intéressant, le bien-être au travail arrive également très haut dans les réponses, en lien étroit avec la gestion de l’espace.
Autre résultat significatif : 65% des répondants ont soit déjà modifié leurs espaces de travail pour permettre un travail plus flexible, soit sont en train de le faire. A ceux-ci s’ajoutent les 14% supplémentaires qui avaient déjà adopté le travail flexible avant la pandémie, soit près de 8 professionnels britanniques sur 10 concernés par le sujet !
Interrogés sur l’évolution du FM depuis mars 2020, la majorité des répondants ont cité l’utilisation accentuée d’outils technologiques pour la gestion des équipements mis à disposition ou de l’espace, tels que des logiciels CAFM (Computer-Aided Facilities Management) ou des capteurs. Un sujet sur lequel seuls 37% des répondants se disent décisionnaires, 38% estimant cependant être influenceurs.
Les professionnels britanniques de l’environnement de travail sont cependant confrontés à un certain nombre de défis. Malgré une charge de travail accrue au cours des 12 derniers mois, les budgets sont restés largement inchangés et seulement 17 % des personnes interrogées ont déclaré que leur logiciel FM actuel était suffisamment flexible pour répondre aux évolutions des lieux de travail. En outre, lorsqu’on les interroge sur les principaux défis pour les directions de l’environnement de travail au cours des 12 prochains mois, les pressions budgétaires et la satisfaction vis-à-vis des attentes en matière de travail flexible se classent parmi les trois premières réponses.
La gestion de l’espace est clairement un élément clé du rôle des DET britanniques. Mais sans le budget ou le soutien adéquat, les professionnels ne se sentent pas en mesure d’être aussi efficaces qu’ils le souhaiteraient.
Sans surprise, les répondants ont noté que la gestion de l’énergie et le développement durable seraient à la fois la plus grande tendance et le plus grand défi au cours des 12 prochains mois. Le bâtiment et la construction sont responsables de 39 % de l’ensemble des émissions de carbone, dont 28 % proviennent de l’exploitation des bâtiments. Un enjeu de taille alors que les DET disposent de peu, voire d’aucuns fonds supplémentaires pour répondre à cette demande renouvelée de durabilité.
C’est peut-être là que la maquette numérique du bâtiment (BIM) pourrait aider, mais seulement 12 % des professionnels interrogés utilisent actuellement des données BIM. Parmi ceux-ci, seulement 20 % l’utilisent pour améliorer leur performance environnementale.
Les raisons de la faible adoption du BIM sont variées, même si le manque de ressources internes ou de connaissance de ses avantages revient souvent. Cependant, 20 % de ceux qui n’utilisent pas le BIM actuellement prévoient de le faire à l’avenir, ce qui peut indiquer une montée en charge progressive de son adoption.