Depuis le 31 mars 2022, on ne parle plus de qualité de vie au travail (QVT), mais de qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), selon la nouvelle dénomination qui figure dans le Code du travail.
La QVCT vise à rappeler aux employeurs leur responsabilité en matière de prévention des risques psychosociaux au travail à travers des plans d’action très concrets, agissant sur les conditions de travail quotidiennes de leurs collaborateurs.
La QVCT englobe une large palette d’enjeux RH autour de la préservation de la santé physique et mentale des salariés :
• La charge de travail
• Les relations entre collaborateurs
• L’équilibre vie pro/vie perso
• L’organisation et les rythmes de travail
• Les parcours professionnels
• Le sens au travail
• La diversité, l’inclusion et l’égalité professionnelle
• L’environnement de travail
• Le management participatif
Plusieurs domaines d’actions sont ainsi concernés par cet élargissement de la notion de qualité de vie au travail :
- droit à la déconnexion : adopter des bonnes pratiques claires ;
- environnement inclusif : désigner un référent QVT et inclusion dans l’équipe RH ou un partenaire externe, connu de tous, à contacter en cas de problème ;
- flexibilité : à l’épreuve de la crise sanitaire, le travail hybride est aujourd’hui plébiscité par les actifs. Pouvoir choisir d’adapter son lieu et ses horaires de travail sont des attentes de plus en plus fortes et deviennent des atouts clés de la marque employeur ;
- charge de travail : le manager doit organiser des points bimensuels ou mensuels pour voir s’il est nécessaire de redistribuer les tâches ou de trouver des outils pour automatiser certaines tâches chronophages ;
- qualité de la relation entre collègues : en cas de tensions au sein d’une équipe, une analyse doit être systématiquement menée pour en trouver les causes et proposer des solutions. Le travail en mode hybride peut notamment créer des dysfonctionnements si les outils ou l’organisation est défaillante ;
- quête de sens : fixer aux équipes des objectifs clairs qui doivent être alignés avec ceux de l’ensemble de l’entreprise. Chacun doit pouvoir voir facilement l’impact que son travail a sur l’activité de l’entreprise ;
- facteurs de stress et irritants : dédier des temps à des conversations régulières sur la santé mentale des collaborateurs et les irritants du quotidien.