Les sociétés de sécurité privée, chaînon essentiel pour les groupes internationaux légalement tenus de protéger leur personnel, ont évacué des centaines d’employés d’entreprises étrangères implantées en Ukraine, parfois sous les bombardements.
International SOS a, par exemple, traité plus de 1.700 cas d’assistance, de la “simple” demande d’information à l’évacuation de blessés ou de malades, parfois de zones à proximité des combats. La société, un des leaders mondiaux dans la maîtrise des risques sanitaires et sécuritaires, avait déployé une équipe en Ukraine dès janvier pour établir des plans préparatoires d’évacuation. En incluant les pays limitrophes, près de 600 entreprises ont eu recours à International SOS. Le groupe effectue encore deux à quatre missions par jour d’une capacité maximum de dix personnes.
Les entreprises d’assistance, déjà très sollicitées pendant la crise sanitaire, interviennent en amont des phases de conflit ouvert, avec une veille géopolitique et logistique (transport, infrastructures d’accueil…).
Au-delà de l’aspect sécuritaire, les sociétés d’assurance pour expatriés ont également été mobilisées pour porter assistance aux personnes touchées par le conflit. Axa Partners, par exemple, indique avoir envoyé des traducteurs et des avocats pour aider ses clients.
Le marché mondial de la sécurité/santé autour de la mobilité professionnelle est estimé à 2,4 milliards d’euros.