Le CRDIA (consortium de recherche de l’Isle-Adam), le Sypemi et l’Arseg viennent de faire paraître une étude présentant les données macro-économiques relatives aux services à l’environnement de travail en France.
Menée en 2021 avec l’aide du cabinet Hent Consulting, l’étude établit l’existence d’une véritable filière économique pesant 102 milliards d’euros de chiffre d’affaires (soit près de 5% du PIB français) et employant quelque 1,4 millions de personnes, dont 1,1 millions au sein d’entreprises prestataires et 300.000 dans les équipes Environnement de Travail internes. La filière prend en charge plus d’un milliard de mètres carrés de surfaces de travail en France et regroupe le chiffre impressionnant de 150 métiers différents.
L’étude pointe les difficultés de recrutement aigus que connaissent de nombreux métiers (maintenance technique, propreté, restauration, sécurité…) dont les prestations sont essentiellement constituées de main d’œuvre non délocalisable. Plusieurs raisons sont invoquées : des rémunérations faibles (plus de 50% des salariés de la filière touchent le SMIC) et des filières de formation encore peu identifiables.