Pour la 6ème année consécutive, Alphabet France, le spécialiste des solutions et services de mobilité à destination des entreprises et de leurs collaborateurs, s’est penché sur la mobilité des actifs français et ses évolutions dans un marché en constante transformation. La voiture reste le mode de transport domicile-travail le plus répandu mais des attentes de plus en plus fortes s’expriment en faveur de changements.
En 2022, après deux années marquées par la crise sanitaire et l’essor du télétravail, les Français ont été partagés entre leur quête de confort et de flexibilité, la nécessité de réduire leur empreinte environnementale, le contexte économique, une réglementation incitative et le développement de nouveaux modes de déplacement. Ils ont en outre dû composer avec une hausse des prix des carburants à la pompe et la décision des eurodéputés d’interdire la vente de véhicules neufs à motorisation thermique à horizon 2035.
Dans ce contexte à la fois complexe, incertain et volatil, comment les actifs français effectuent-ils désormais leurs trajets domicile-travail et leurs déplacements professionnels ?
Les chiffres-clés du baromètre 2022 :
- 75% des actifs français utilisent une voiture dans le cadre de leurs trajets professionnels ou domicile-travail. C’est 3 points de plus qu’en 2019 mais 6 points de moins qu’en 2017.
- On compte 35% d’utilisateurs de modes de « transports doux » classiques (marche à pied, vélo, trottinette) et 7% d’utilisateurs de modes de « transports doux » électriques (vélo à assistance électrique (VAE), trottinette électrique). Comme en 2021, les transports en commun sont utilisés par 20% des sondés, un chiffre toutefois en baisse depuis 2018 (- 7 points).
- Le manque de choix, l’autonomie et la rapidité demeurent les principales raisons d’utilisation de la voiture dans le cadre des déplacements liés au travail.
- La distance moyenne des trajets domicile-travail est de 20 kilomètres et le temps de trajet domicile-travail moyen est de 25 minutes. Ces tendances diffèrent néanmoins selon la région, la taille de l’agglomération et les zones – urbaine, rurale, mixte – dans lesquelles s’effectuent ces trajets.
- Comme l’année dernière, 24% des sondés estiment que la mobilité liée à leurs déplacements dans le cadre du travail impacte négativement leur QVT (qualité de vie au travail). 72% d’entre eux évoquent une perte de temps.
- 59% des actifs affirment avoir la possibilité de bénéficier de solutions de mobilité via leur entreprise. Parmi eux, 11% déclarent disposer d’un véhicule de fonction ou de service mis à leur disposition par leur entreprise. Le remboursement partiel des titres de transport en commun reste la première solution de mobilité proposée et utilisée.
- L’intérêt pour des bornes de recharge disponibles sur le site de l’entreprise pour voitures électriques et vélos à assistance électrique est en hausse légère mais constante. De même, 23% des sondés aimeraient pouvoir bénéficier d’un budget ou d’un forfait mobilité durable de la part de leur employeur.
- Face à l’augmentation des coûts liés à l’utilisation des véhicules motorisés (hausse des prix des carburants), 32% des personnes interrogées affirment avoir modifié leur manière de se déplacer. Parmi elles, 58% utilisent désormais des « transports doux » : marche à pied (40%), vélo (24%), transports en commun (18%).
- 54% des personnes sondées souhaitent qu’à l’avenir leurs trajets et déplacements professionnels soient plus économiques, 41% qu’ils soient plus écologiques.
- 30% des actifs interrogés pensent que les véhicules thermiques resteront, en 2035, les plus utilisés.
Enfin, 85% des personnes sondées souhaitent au moins une évolution concernant leurs trajets professionnels dans les années à venir. Sans surprise, la volonté d’effectuer des trajets plus économiques est mentionnée par 54% des répondants, suivie par l’envie de réaliser des trajets plus écologiques (41%), plus rapides (34%), moins fréquents (26%).
Lien vers le baromètre : Alphabet