Selon une enquête YouGov, 25 millions de personnes à travers le monde ont relevé le défi en 2024. Et parmi les participants, nombreux sont ceux qui adoptent durablement certaines habitudes véganes une fois le défi terminé.
Lancé en 2014 par le mouvement britannique Veganuary, le concept connaît un essor remarquable en France ces dernières années. Coordonné par l’association française L214, connue pour ses actions en faveur de la cause animale, l’objectif de ce challenge est d’inciter le public à adopter un régime végétal pendant 31 jours.
Ce mois sans viande, poisson, produits laitiers, œufs ou miel vise à sensibiliser les consommateurs aux impacts de leur alimentation sur la santé, l’environnement et les animaux. Inspiré du “Dry January”, le mois sans alcool, Veganuary propose un nouveau départ alimentaire dès le début d’année.
Aujourd’hui, plus de 220 entreprises, allant des start-ups aux grandes enseignes comme Carrefour ou Monoprix, participent à l’initiative. Les campagnes Veganuary s’accompagnent d’événements tels que des dégustations, des recettes végétales ou des promotions spéciales sur des produits vegan.
Adopter une alimentation végétale peut-être bénéfique pour ces trois grands domaines : la santé, l’environnement et l’éthique.
1️- Santé
Le régime vegan est riche en fibres, en vitamines et en antioxydants, tout en étant faible en graisses saturées. Participer à Veganuary peut réduire les risques de maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 ou certains cancers. Beaucoup de participants rapportent également une meilleure digestion et plus d’énergie au quotidien.
2️- Environnement :
La production de viande et de produits laitiers est extrêmement gourmande en ressources naturelles. Réduire sa consommation de produits animaux permet de diminuer son empreinte carbone et de préserver l’eau, les terres agricoles et la biodiversité. En optant pour une alimentation végétale, chaque participant contribue à limiter l’impact de l’élevage sur le réchauffement climatique.
3️- Éthique :
Le cœur du véganisme repose sur le refus de l’exploitation animale. En adoptant un régime végétal, on refuse de soutenir des pratiques qui causent souffrance et exploitation des animaux. Au-delà de la nourriture, le véganisme touche aussi à d’autres domaines : les vêtements (cuir, laine), les cosmétiques (tests sur les animaux) ou encore les loisirs (cirques, zoos).
Ce défi peut aussi être une formidable opportunité pour les entreprises souhaitant renforcer leur démarche de responsabilité sociétale.
Proposer des options végétales dans les restaurants d’entreprise ou organiser des événements autour du Veganuary permet de répondre aux attentes croissantes des collaborateurs en matière d’alimentation durable et éthique. Une façon concrète d’agir en faveur du bien-être des salariés, tout en participant à la transition écologique.